On est champions du monde, youpi youpla boum tralala…

Appelez moi madame Rabat Joie si vous voulez, mais cette coupe du monde me laisse totalement de marbre. C’est assez bizarre de passer autant à côté d’un évènement qui fédère le pays entier. Les plus bourrés sensibles sont en train de pleurer dans la rue, les nostalgiques repassent la musique de France 98, les patriotes chantent la marseillaise, les pétards claquent, les voitures klaxonnent… Et moi je suis enfermée à la maison, à pester toute seule contre le bruit dehors en écoutant de la musique d’adulte (la BO d’un dessin animé Disney), en mangeant un repas d’adulte (un bol de céréales), tout en surveillant d’un oeil de louve la petite chose braillante qu’on a extraite de mon ventre, et qui présentement est en train de ronfler tout ce qu’il peut. Au moindre signe de réveil, je me précipiterai dans la cuisine pour préparer son prochain biberon.

Ma priorité, aujourd’hui comme hier, ce n’était pas de savoir si 11 guignols en shorts allaient réussir à marquer des buts. C’est de réussir à aller me coucher en me disant « il respire encore, il n’a pas l’air malheureux, mission accomplie ».

…et je sais que ce n’est pas une réaction saine. Je n’ai pas envie d’être le genre de mère qui pense bébé, parle bébé, respire bébé, vit bébé… Je l’ai clamé haut et fort durant toute ma grossesse, « ce n’est pas parce que je vais pondre que je vais changer ! ».
Mais voilà que je me surprends à ne pas réussir, pour le moment en tout cas, à m’intéresser à autre chose qu’au bien-être de la « chair de ma chair ». Foutues hormones.

Je me fixe donc un objectif pour la semaine prochaine : réussir à sortir sans le bébé, pour faire autre chose qu’aller acheter des couches ou du lait. On y croit. Après tout, on est champions du monde…

 

 

 

1 Comment on Mode rabat-joie ON.

  1. Je te rassure, ou pas, ma fille a 18 mois maintenant et hier soir, j’ai pesté jusqu’à 23h que nos voisins fassent bruyamment la fête et l’empêchent de dormir sans X réveils. Une fois qu’on est maman, peu importe le temps qui passe, nos priorités sont recentrées sur notre enfant. C’est parfaitement naturel, en fait! C’est sur qu’au début, on a l’impression de ne vivre QUE pour son bébé, c’est tellement prenant, un nouveau-né! Peu à peu, tu vas te retrouver, avoir quelques moments à toi mais, crois-moi, ton enfant restera ta priorité! 😉

Répondre à une mummy Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *